« Un temps pour se taire, et un temps pour parler » Ecclésiaste 3 verset 7

Associé au verset « Un temps pour se taire, et un temps pour parler » , c’est la radieuse Miriam qui portera ce look tout en phosphorescence acheté en seconde-main et retravaillé ensuite par Deborah et Astrid. On dit de la parole qu’elle est d’argent, mais que son absence serait d’or ou de plomb. On dit que lorsqu’on la lance en l’air, elle ne vaut presque rien. Elle est curieusement associée à des matières qui jouent avec la lumière.

Cette tenue taquine les substances du verbe, sans jamais se décider sur l’une d’entre elles.

Lorsque la parole est excessive, pressante voire urgente, le silence est souvent l’issue la plus sage, un regard vague et une main jouant avec quelques grains de terre comme une invitation à se confronter à soi. Il y a de ces silences qui rendent justice à toutes les paroles. L’inverse est vrai aussi. Lorsque le silence est de plomb, la parole est d’or.

Et puis, il y a évidemment le Logos, le verbe de l’infini, son éloquence faite chair, ce débit créateur, et ce souffle qui nourrit en tout temps la terre du cœur tout en enflammant l’esprit. Il y a évidemment, son absence, son silence, une pédagogie par le vide, une vérité par le bas. Un silence non sans amour mais d’une patience et d’une fermeté énigmatiques. Dans le tissu complexe des mots, cette tenue est une ode à la parole et à ces silences, d’or et de lumière.

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